San Pedro, ville lacustre avec son volcan, ses fleurs et ses excès. 11 545 habitants, 1610 mètres d’altitude. J’y arrive en tuk-tuk, juste après avoir visité Florinda à San Juan. Le petit taxi-moto est à l’arrêt dans un bouchon et sur le trottoir, une dame vend des bols de gruau aux passants, comme cela se fait couramment à l’heure du petit déjeuner, un peu partout au pays.
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Le tuk-tuk repart et descend une longue côte. Coup d’œil au lac qui apparaît. Nous nous enfonçons dans des rues de plus en plus étroites où je crois qu’il est impossible de passer, mais le chauffeur insiste, klaxonne les piétons et ralentit aux passages étroits que nous frôlons du bouts des doigts. Il ira me reconduire jusqu’à mon hôtel ( http://hotel-sakcari.com ).
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Bon point de départ pour visiter les autres villages du lac Atitlàn, deux embarcadères accueillent un va-et-viens incessant de bateaux transportant les touristes et les habitants. L’un se dirige vers Panajachel et l’autre vers Santiago. Entouré de montagne et de majestueux volcans, le lac Atitlàn est d’une beauté étonnante.
Mais ses rives sont ravagées et la situation est inquiétante, car depuis 2009, les eaux se sont élevées de 5 mètres ! Commerces, quais, plages, habitations furent engloutis. Certains croient qu’il s’agit d’une montée des eaux cycliques, liée à l’activité sismique, d’autres l’attribuent à l’érosion des sols, due à la déforestation des côtes, amenant les sédiments à boucher les failles du bassin qui drainent les eaux normalement. Cet état de fait provoque encore une double perception, car l’admirateur y verra à la fois la dévastation et la beauté sauvage de ses rivages.
Ambiance de San Pedro